Un homme à l’aube d’une saison nouvelle …
Faire fi de l’ombre et oser la lumière
N’est pas à la portée de tous les hommes
Sous un humour subtil plus qu’ordinaire
Derrière ce clown aux visages éphémères
Se dresse un homme
Grand de par son respect
Un cœur d’enfant dénué de pamphlets
Ce cœur aspire à partager son art
Et parce qu’il aime l’humain et ses folies
Il le déguise, l’enivre, le compare
Lui joue des tours, l’invente, l’ouvre et le plie
En deux, en quatre, en huit et même en valse
Au rythme de ses amours-instruments
Que ses yeux caressent
Tel un corps de femme
Qui vibre sous ses mains élégamment
Délectation de douceurs et de vie
Dedans des sons qui explosent de joie
De sensations au fil des harmonies
Dont il jouit, qu’il chante, où il se noie
Tout son spectacle est gorgé de folie
D’audaces belles et de réalités
L’histoire de l’art, de l’homme, de ses envies
Et de son don rare d’humilité
Bien trop peu d’hommes
Osent ainsi l’abandon
L’amour de soi et l’autodérision
Notre Belgique en est gorgée je crois
Mais cette fois, j’ai applaudi un roi
Et je suis sûre qu’en découvrant ces mots
A ce dernier, il se dérobera
Car ce sont ses valeurs qui font ses lois
De trop d’honneur, il ne se nourrit pas
Ou bien dans l’ombre, retour dans son foyer
Où le précieux y est bien préservé
Celui dont je fais le portrait du mois
Sait Ô combien rien ne comble le froid
Qu’une famille aimante et solidaire
Où chacun rit et brille à sa manière
Chapeau l’artiste, merci pour ton talent
De l’authentique sont faits les diamants
Que dire de plus
L’essentiel est mystère
Et de ton âme exhale la lumière
La vie, la mort n’ont pour toi de frontière
Avec les anges, tu vibres solitaire
Ici sur terre, tu fais rire les cœurs
Pleures l’esprit inculte qui se meurt
Espère en lui en le touchant des doigts
De ton archet, ton humour et ta joie
Tes connaissances ne sont pas perdues
Elles font voyage à travers ta musique
Le grand géant s’incline et te salue
God bless you and really enjoy the trip
Cindy Faway